Le piano qui chante

Le piano qui chante

Maiko Inoué et Camille Babut du Marès, MIDI MINIMES, jeudi 21 aout, Bruxelles

en cours :
 
 
 

Conservatoire Royal de Musique
Rue de la Régence à Bruxelles
 
Jeudi 21 aout à midi
COSMOPOLITAN DUO
Camille Babut du Marès violon
Maiko Inoué piano
Photo
Suscitant une rare symbiose et un réel enthousiasme du public lors de ses concerts, la jeune violoniste Camille Babut du Marès se produit régulièrement sur les scènes belges et européennes. Née à Bruxelles, elle a étudié aux conservatoires de Bruxelles, de Maastricht, de Cologne ou encore au Royal College of Music de Londres, et elle a été finaliste et lauréate de plusieurs concours, en Belgique comme à l’étranger. Parmi ceux-ci, citons notamment l’International Music Competition d’Osaka, la ville natale de Maiko Inoue, avec qui elle forme le Cosmopolitan Duo. C’est pourtant à Bruxelles que les deux jeunes musiciennes se sont rencontrées, puisque Maiko y a terminé ses études après un parcours brillant au conservatoires de Strasbourg, de Karlsruhe et d’Osaka.

L’exotisme de l’Espagne
En 1859, Saint-Saëns avait composé pour un tout jeune violoniste de 15 ans, Pablo de Sarasate, son premier concerto pour violon et orchestre en la majeur (op.20). Quatre ans plus tard, Sarasate lui demande une nouvelle pièce pour le même effectif et Saint-Saëns lui compose cette Introduction et Rondo Capriccioso, où abondent les références à l’Espagne. Dans cette œuvre, les rythmes syncopés et la virtuosité extrême alternent avec une mélancolie sombre, évoquant une Espagne un peu imaginaire. L’œuvre au charme très immédiat fut vite extrêmement populaire.

L’élève devenu maître
Achevée début 1876, la 1e Sonate pour piano et violon de Fauré est dédiée au violoniste Paul Viardot. Voici ce qu’en dit Saint-Saëns : «On trouve dans cette sonate tout ce qui peut séduire, la nouveauté des formes, la recherche des modulations, des sonorités curieuses, l’emploi des rythmes les plus imprévus ; sur tout cela plane un charme qui enveloppe l’œuvre tout entière et fait accepter à la foule des auditeurs ordinaires, comme choses toutes naturelles les hardiesses les plus imprévues… M. Fauré s’est placé d’un bond au niveau des maîtres»  
Camille Saint-Saëns (1835-1921)
Introduction & Rondo Capriccioso, op. 28

Gabriel Fauré (1845-1924)
Sonate n°1 pour violon et piano en la mineur, op. 13
Allegro molto
Andante
Scherso
Finale: Allegro quasi presto


 

 

 

 

 

 



21/12/2010

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